Au journal parlé de 21h 30 , dimanche , des félicitations et des compliments ont été adresses au Gouvernement mauritanien pour sa gestion du volet ‘’ violation des droits de l’homme et discrimination raciale‘’.
La crise que le gouvernement nie est pourtant réelle. Le peuple, sans connaissance des chiffres et de leur signification, en parle à longueur de journée dans les marchés, les taxis et les bureaux. Que le Premier ministre évoque des caisses pleines à craquer (850 millions USD de réserves en devises) n’empêche pas les prix de grimper.
Le ministre de la défense, Diallo Mamadou Batia a demandé dimanche à ce que l’armée soit tenue à l’écart des tiraillements politiques que connaît le pays de temps à autre.
Le bureau exécutif des sénateurs s'est réuni pour discuter de la situation actuelle. Le bureau a renouvelé son attachement à la légalité et considère qu'ils sont les seuls représentants de la légitimité. Le bureau à appris la visite en Mauritanie d'une mission conjointe composée de membres du parlement européen et des pays ACP chargée d’enquêter sur la situation de la démocratie et des droits humains en Mauritanie suivant la convention de Cotonou.
Depuis que la campagne d’implantation de l’Union Pour la République (UPR, le parti au pouvoir) a commencé il y a quelques semaines un peu partout dans le pays, c’est la foire d’empoigne. La guerre des tendances fait rage et chacun essaie d’avoir le maximum d’unités de base pour avoir son mot lors de l’élection des structures du parti.
Des sources journalistiques rapportent que la commission chargée des opérations d’adhésion qui dépend de la commission de reforme de l’Union Pour la République a procédé à l’annulation de 16.891 adhésions du total des enregistrements qui a atteint 1.133.088 adhérents.
L’Union Européenne serait en passe d’accorder un nouveau financement au secteur de la justice en Mauritanie où règne une véritable incurie. Ce financement devrait soutenir une nouvelle politique sectorielle affirme le ministre de la Justice, Dia Malal, qui en a révèlé jeudi l’éventualité.
Les membres de la CENI nouvellement nommés et ayant prêté serment hier mercredi 18 avril courant, suscitent bien d’interrogations chez l’opinion publique, sidérée par l’ampleur des pratiques népotistes et clientélistes qui ont présidé au choix des figures de cette formation, dont la mission régalienne est de garantir la transparence des scrutins, en misant sur celle de ses acteurs.
Des « négociations secrètes »que le pouvoir et l’opposition réputée radicale (FNDU) menaient, depuis plusieurs mois, viennent d’échouer. C’est que l’ont révélé des informations proches des deux parties.