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L'appel lancé par le président Ghazouani en faveur d'un dialogue inclusif marque, en apparence, une volonté d’apaisement, de renforcement de l’unité nationale et d'ancrage de la démocratie dans notre pays. Pour donner corps à cette initiative, un coordinateur du dialogue à été nommé en la personne de Moussa Fall. Un vieux routier de la scène politique apprécié et respecté par tous.
Sa mission consiste à consulter la classe politique et la société civile en vue de poser les bases d’un échange constructif.
Mais au-delà de l'annonce solennelle du président, les obstacles sont nombreux : une partie de l’opposition affiche ouvertement ses réticences, dénonçant un manque de garanties sur l’issue réelle du dialogue. D’autres voix, plus discrètes, s’élèvent au sein même de la majorité, où l’on redoute des concessions politiques jugées risquées.
Ce climat de méfiance généralisé pèse lourdement sur le processus. Si la volonté présidentielle semble sincère, elle se heurte à un scepticisme profond, fruit d’expériences passées peu concluantes.
Ainsi malgré une mise en scène rodée, les chances de réussite de cette nouvelle version du dialogue apparaissent faibles.
L’avenir dira si l’appel du président était une main tendue… ou un simple geste politique sans lendemain !
Quoi qu’il en soit, l’intérêt de notre pays nous dicte de s’entendre pour parer à toute éventualité.
Source ; Biladi Mauritanie