La Mauritanie va connaître au cours des prochaines semaines un recensement à vocation électorale visant la mise à ce jour de son fichier à la veille d’une série de scrutins prévus en 2018 et 2019.
L'Institution de l'opposition mauritanienne a introduit un recours contre le décret présidentiel désignant les membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI).
Ouverte dans la violation de la loi, un jour férié, au mépris des règles d’immunité transcrites dans la constitution en faveur des membres du Parlement, l’instruction du dossier RP 004/2017 se déroule depuis plus de sept mois, à tous les échelons judiciaires , selon une procédure inquisitoire, opaque d’une lenteur injustifiable et, pour certains actes, dans une douteuse célérité.
Les évènements se précipitent pour donner une image plus claire de ce que mijote la majorité pour que son «champion», le président Aziz, reste aux commandes, après 2019, même en ayant quitté la présidence ! La restructuration du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UPR) se précise maintenant comme une action de «récupération», exactement comme la mise à mort du Sénat, en août 2017.
Une violente bagarre a éclaté jeudi entre des activistes politiques dans la moughataa de Koubeni au Hodh El Gharbi qui a provoqué la chute d’un garçon nommé Mohammed Lemine Ould Sidati et la démolition de l’auberge où était basée la mission d’adhésion du parti UPR, à Koubeni.
Entamée depuis quelques jours, après une première étape de placement des cartes ayant débouché sur une inflation de chiffres, la mise en place des instances de l'UPR, principal parti de la majorité, vire à la guerre de clans dont les chefs sont des hauts responsables du gouvernement.
La présidence mauritanienne a adressé une invitation aux partis politiques réunis sous la bannière de l’opposition à assister à un dîner organisé demain vendredi par le chef de l’état, à la présidence de la république, en l’honneur de toutes les formations politiques.
Persécutions judiciaires sans fin à l'encontre Mohamed Ould Bouamatou et Mohamed Debagh.
Hier ont eu lieu à Nouakchott des perquisitions « musclées » au domicile personnel et aux sièges des entreprises de Monsieur Mohamed Ould BOUAMATOU et de son principal collaborateur, Monsieur Mohamed DEBAGH. Le fils de Monsieur Mohamed Ould BOUAMATOU a été emmené au poste de police pour y être interrogé pendant quelques heures.
Un comité d’experts des Nations unies, dédié à l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD), exprime sa préoccupation par rapport au flou qui entoure la responsabilité dans les exécutions extrajudiciaires de militaires noirs en 1990 et 1991, et recommande aux autorités mauritaniennes l’abrogation de la loi d’amnistie de juin 1993, couvrant les présumés auteurs de ces exactions, à travers un document.