Niamey a accueilli le Sommet des chefs d’Etat sur le réchauffement climatique au Sahel. Les présidents de dix-sept pays se sont réunis à cette occasion pour des travaux qui ont permis la validation d’un plan d’investissement climatique d’une valeur de 400 milliards $, qui sera déployé d’ici 2030.
Selon Almoustapha Garba (photo), le ministre de l’Environnement nigérien, ce plan est « la traduction des engagements de nos Etats à travers l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique ». Il est axé sur plusieurs projets dont l’objectif final est de participer à la limitation des émissions de gaz à effet de serre et à l’adaptation au changement climatique dans la région du Sahel.
Un programme d’urgence d’une valeur de 1,3 milliard $ sera également soumis aux partenaires extérieurs de la région afin de financer les actions d’atténuation dans cette zone particulièrement exposée aux effets du changement climatique.
Le Sahel est l’une des régions les plus touchées avec la survenance d’effets négatifs tels que la baisse de la pluviométrie, une prolongation des périodes de sécheresse, ainsi que le stress hydrique. En plus de ces problèmes environnementaux et sociaux, il y a des difficultés d’ordre sécuritaire.
Selon Mahamadou Issoufou, le président nigérien, « la naissance et le développement de Boko Haram sont en partie liés à la paupérisation des populations du fait du retrait (des eaux ndlr) du lac Tchad qui a eu un impact sur les ressources agricoles, pastorales et halieutiques»
Gwladys Johnson Akinocho (agencecofin)