
Le Deuxième Sommet mondial pour le développement social (WSSD2) s'est ouvert mardi dernier à Doha, au Qatar, marquant un temps fort de la coopération internationale. Une délégation mauritanienne de haut niveau, conduite par la ministre des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille, Mme Savia Ntahah, participe activement à cette grand-messe diplomatique qui se poursuivra jusqu'au 6 novembre courant.
Une mobilisation internationale de haut niveau
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée sous le patronage de Son Altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, l'Émir de l'État du Qatar, en présence de chefs d'État, de chefs de gouvernement et de personnalités du monde entier. Convoqué par l'Assemblée générale des Nations Unies, ce sommet a pour objectif principal de réaffirmer l'engagement mondial en faveur du développement social et de donner un nouvel élan à la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030.
Dans un monde confronté à l'aggravation des inégalités et à des mutations rapides, le sommet de Doha sert de plateforme essentielle pour un dialogue mondial et une action collective, visant à garantir que personne ne soit laissé de côté.
Les objectifs du Sommet : justice sociale, lutte contre la pauvreté et emploi
Les travaux du sommet, qui s'étalent sur trois jours, sont consacrés à l'examen des moyens de renforcer la justice sociale, de lutter contre la pauvreté et d'élargir les possibilités d'emploi et l'inclusion sociale. Il s'agit d'une occasion unique de rallier la communauté internationale autour de l'objectif commun de faire avancer le progrès social et la justice sociale, perçus comme une contribution fondamentale à la réalisation du développement durable, de la paix et de la sécurité .
Les discussions s'articulent autour de thèmes universels, dont l'éradication de la pauvreté, la promotion du plein emploi et du travail décent, et le renforcement de la cohésion sociale . Le Sommet doit aboutir à l'adoption d'une Déclaration politique de Doha, un texte ambitieux convenu au préalable par consensus lors de négociations intergouvernementales à New York.
La participation mauritanienne à cet événement planétaire témoigne de l'importance que le pays accorde aux questions de développement social. La ministre Savia Ntahah, qui avait quitté Nouakchott lundi pour se rendre au Qatar, est accompagnée d'une délégation composée de plusieurs responsables de différents secteurs gouvernementaux, ainsi que de partenaires techniques et financiers.
Son agenda à Doha ne se limite pas aux séances plénières. En marge du sommet, la ministre prendra part à un événement parallèle consacré à l'intégration des personnes handicapées. Elle assistera également à la réunion préparatoire de la prochaine session du Conseil des ministres arabes des affaires sociales, soulignant ainsi l'engagement de la Mauritanie au niveau régional.
Un contexte multilatéral revitalisé
Ce sommet démontre qu'un consensus reste possible autour des valeurs communes de justice sociale, d'inclusion et de dignité, et ce malgré un contexte mondial marqué par les tensions. Des pays de toutes les régions, comme la Belgique et les Comores, y présentent leurs initiatives et réaffirment leur attachement au multilatéralisme comme vecteur de progrès social.
Des agences onusiennes spécialisées, comme l'Organisation Internationale du Travail (OIT), sont également au cœur des débats, appelant à un nouveau multilatéralisme fondé sur le travail décent et la justice sociale.
Vers un nouvel élan pour le développement social
Alors que le sommet se poursuit jusqu'au 6 novembre, la communauté internationale espère que les engagements pris à Doha se traduiront par des actions concrètes dans les pays membres. La présence active de la délégation mauritanienne, à travers sa ministre Savia Ntahah, confirme la volonté de la Mauritanie de contribuer à cet effort collectif et de s'inspirer des meilleures pratiques pour renforcer sa politique sociale nationale, en cohérence avec les directives du Président de la République, Monsieur Mohamed Cheikh El Ghazouani.
L'adoption de la déclaration politique finale sera suivie avec attention, car elle est destinée à servir de cadre pour guider les gouvernements nationaux, les agences de l'ONU et les autres parties prenantes dans l'alignement de leurs politiques et programmes sur les objectifs de développement social renouvelés

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