Ould Diay, le ministre de l’Economie et des finances a donné, peu après la sortie des résultats du vote référendaire, sa propre lecture d’un scrutin dont le taux d’abstention, dans la capitale, a été parmi les plus élevé.
En Mauritanie, les résultats du référendum constitutionnel sont tombés et, sans surprise, c’est le « oui » qui l’emporte à 85 % des voix pour près de 54% de participation.
Le référendum prévoit notamment un changement du drapeau mauritanien et la suppression du Sénat. Une réforme que certains sénateurs rejettent farouchement. Du côté du gouvernement, on estime que le débat n’a pas lieu d’être.
Le chef de file de l’opposition démocratique mauritanienne Hacène Ould Mohamed a demandé au Conseil constitutionnel d’annuler le résultat du référendum constitutionnel de samedi dernier.
Au Conseil constitutionnel« de prendre ses responsabilités et d’arrêter cette mascarade électorale », a dit Ould Mohamed dans une déclaration à Alakhbar. Pour le chef de file de l’opposition, le référendum constitutionnel a été "entaché de fraudes".
Mais où sont passés tous ces milliers de Nouakchottois qui avaient « répondu à l’appel » du président le jeudi dernier ? Il s’avère que ce « rassemblement monstre » n’était en fait qu’un factice montage : fonctionnaires embrigadés de force, populations pauvres et misérables convoyées à partir des banlieues… Au finish, fiasco total.
Dans son communiqué étalant les résultats de la consultation référendaire, la Ceni a produit de faux chiffres peut-on constater à la lecture de tels résultats.
S’agissant des résultats tels que donnés par la Ceni on peut noter que de faux chffres sautent aux yeux notamment pour ce qui est des résultats du vote portant sur l’amendement constitutionnel à l’article 8 concernant le drapeau révélé par nos confrères de Alakhbar.
Les rideaux sont tombés sur la supercherie référendaire du 05 aout 2017. C’est l’heure du bilan de l’avant, du pendant, et de l’après scrutin.
D’abord que dire de la campagne référendaire qui aura coûté tant de milliards d’um tirés du trésor public. En plus de ce que les « barons » du pouvoir ont puisé des caisses de l’Etat sous le sceau de l’immunité des « services rendus » au président.
Les responsables du G8, un rassemblement intégrant une coalition, plusieurs partis politiques et organisations, ont dénoncé le référendum organisé samedi en Mauritanie, comme « un coup d’Etat contre la constitution, les institutions et le peuple» au cours d’une conférence de presse, dimanche en début d’après-midi.
Cela s’est passé samedi 5 aout 2017, sur les coups de 18heures, à Nouakchott. Les dirigeants de l’opposition, accompagnés de leurs militants ont été repoussés par la police anti-émeute, à coup de gaz lacrymogène.
C’est la énième répression de l’opposition « boycottiste ». Les leaders, qui jugent le référendum illégal, allaient rendre visite aux sénateurs frondeurs en sit-in depuis le mercredi au sein du sénat.
Malgré la fraude sans précédent constatée dans les régions de l’intérieur du pays, le taux de participation au référendum du 5 Aout n’était pas élevé et certains membres du comité des sages de la CENI refusent de ratifier des procès verbaux.
Les informations concordantes provenant de l’intérieur du pays, montrent qu’une fraude sans précédent a eu lieu hier, afin d’assurer le taux de participation au scrutin le plus élevé possible.