C’est finalement l’arbitrage du peuple que le président mauritanien a choisi. Après un revers cinglant au Sénat, Mohamed Ould Abdelaziz avait décidé de soumettre l’avenir de son projet de révision constitutionnelle au verdict des urnes. En conseil des ministres, l’échéance tant attendue, a été fixée au 15 juillet 2017. Le président jouera sa survie politique et celle de son parti.