Hibernation. C’est le mot juste pour qualifier ce qui se passe aujourd’hui sur la scène politique en Mauritanie. Entre l’optimisme béat de la majorité et le pessimisme apocalyptique de l’opposition, on a l’impression de tourner en rond.
Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 19 janvier Mohamed Jemil Mansour a laissé entendre que c’est une fierté pour Tawassoul d’entendre dire que c’est Tawassoul qui est visé lorsqu’on s’attaque à des mahadras pour les fermer.
«Nous en sommes d’autant plus fiers que nous sommes - comme tous les Mauritaniens - attachés au Coran, aux sciences religieuses et à leur enseignement», a tenu à préciser le président de Tawassoul.
Yaghoub Ould Moine - qui a quitté le Rassemblement des forces démocratiques pour fonder un parti dénommé Alliance nationale démocratique - a signé ces jours-ci sa première sortie publique. C’était lors d’une conférence organisée à l’ancienne Maison des Jeunes.
Décidément, le régime à Nouakchott n’a pas de cesse de vouloir en découdre avec l’un de ses principaux opposants, Limam Ould Chafii, l’accusant à travers sa «Com » d’être parmi les instigateurs de l’attaque terroriste survenue hier à Ouagadougou (Burkina Faso) et l’enlèvement des occidentaux sur place .
Les Mauritaniens attendent, depuis quelques jours, le retour du président de la République Mohamed ould Abdel Aziz, parti passer quelques jours de vacances, dans un Tiris, particulièrement verdoyant cette semaine grâce à une bonne pluviométrie. Des vacances qui ressemblent fort à un deuil, suite au tragique accident qui a emporté son fils et deux journalistes de sa fondation Rahma.
Des dizaines de manifestants, proches et parents des détenus islamistes à Nouakchott, ont dénoncé, jeudi, « les mauvais traitements dont subissent», selon eux, ces détenus qui observent une grève de la faim.
Les manifestants ont exigé « la satisfaction »des revendications des grévistes et leur « libération immédiate».
Le Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 14 Janvier 2016 sous la Présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République.
Le Conseil a examiné et approuvé les projets de lois suivants :
Il y a un an, jour pour jour, le président Mohamed Ould Abdelaziz lançait un appel au Dialogue à Chinguitty. Un an plus tard, on en est encore à la case-départ.