Des sources de l’intérieur du sénat, la chambre haute du parlement a révélé l’existence d’un mouvement à l’intérieur de la chambre pour s’opposer à des modifications de la constitution sans passer par les deux chambres du parlement comme le prévoit l’article 99 de celle-ci.
Des réunions seraient organisées depuis trois jours par les 28 sénateurs présents à Nouakchott sur les 56 que compte la chambre.
Selon ces mêmes sources qui ont souhaité garder l’anonymat, ce mouvement est une réplique à l’initiative entreprise par certains afin de modifier la constitution sans passer par les deux chambres, réaffirmant que l’article 99 de la constitution exige, pour toute modification de celle-ci l’accord des deux chambres parlementaires.
Les sénateurs présents à la réunion ont constitué une commission chargée d’étudier les mécanismes à même de s’opposer à cette initiative, s’il y en a.
Pour rappel c’est le parti au pouvoir, l’union pour la république, qui a proposé, dans un document distribué lors du dialogue, la suppression du sénat et son remplacement par des conseils régionaux élus.
Une proposition qui était le mot clé de l’intervention du président Mohamed O. Abdel Aziz à Néma au mois de mai cette année.
Saharamedias via cridem