Invité par les autorités gambiennes, le président Mohamed Ould Abdel Aziz était à Banjul samedi, pour assister à la célébration du 52é anniversaire de l’indépendance de ce pays, ami traditionnel de la Mauritanie.
Le président Mohamed Ould Abdelaziz s’est finalement rétracté sur l’organisation d’un référendum populaire pour l’adoption des réformes constitutionnelles adoptées lors d’un dialogue politique en l’absence des principaux partis de l’Opposition dans le pays.
Le gouvernement semble avoir mis de l’eau dans son « Zrig » après avoir voulu faire passer au forcing sa décision unilatérale d’un référendum constitutionnel par la voie parlementaire, et non par la voie populaire, telle qu’il a été adopté à l’issue du dialogue politique de 2016.
A en croire des sources bien informées, le gouvernement s’apprête à convoquer séparément les deux chambres du parlement en session extraordinaire pour se prononcer sur la constitutionnalité des amendements constitutionnels préconisés par le dialogue national inclusif, tenu à Nouakchott, du 29 septembre au 20 octobre 2016 derniers. Le parlement pourrait se réunir autour du 20 et 21 février.
Le président Mohamed Ould Abdelaziz rencontre en ces moments, tient-on de bonne source, le premier Ministre, Yahya Ould Hademine, et le Chef d’état-major des armées, Mohamed Ould Ghazwani.
Cette rencontre entre les 3 hommes qualifiée de « haute importance » se ferait avant d’importantes décisions, précise-t-on de même source.
L’union européenne tente de désamorcer la crise politique en Mauritanie, après les multiples tentatives d’organiser un dialogue politique, qui est resté infructueux.
Certains sites ont publié une information selon laquelle des contacts ont eu lieu entre des responsables du pouvoir et certains dirigeants du Forum national pour la Démocratie et l’Unité.
Le Forum affirme que cette information est dénuée de tout fondement.
Quelques mois après la fin du dialogue, la commission chargée du suivi de ses résultats va se réunir mardi prochain. Une décision intervenue à l’issue d’une réunion tenue samedi au palais des congrès, et consacrée à l’étude des mesures destinées à accélérer la mise en pratique des résultats du dialogue.
A Séoul, après plusieurs semaines d'intenses manifestations réclamant sa destitution, la présidente de la république de Corée du sud, Park Geun-hye, a finalement cédé aux pressions de l'opposition. Elle est empêtrée dans un scandale de corruption. Elue sous le slogan de la lutte contre la gabegie (tiens, tiens…), elle avait déclaré la guerre à la corruption, promettant de punir quiconque se rendrait coupable de malversations.
L’Union Pour la République, considéré comme le parti du pouvoir, connaît depuis quelques temps des frictions que ses responsables essaient, sans y parvenir, à faire taire. Déjà, c’est un secret de polichinelle que la direction de ce parti n’a jamais fait l’unanimité.