Alors que nous nous attendions à un tournant à l’occasion des élections de 2019, nous voici revenus à l’ère de la dictature (le voile ayant été levé sur certaines vérités). 

25 ans d’exercice. Médecin de son pays, Dr Abdessamed Greymich, fait la vacation pour subvenir aux besoins de sa famille. Sans courber l’échine. Curieuse trajectoire que celle de ce médecin admis à exercer à l’étranger et dont le pays n’a pas voulu de l’expertise.

La police a encore réprimé des manifestants mais cette fois dans notre capitale économique, a—t-on appris de source crédible.

Selon ces sources, la police a usé de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants alors que le président Aziz devrait poursuivre dans cette ville sa campagne en faveur du référendum que ses adversaires politiques contestent.

Dans un communiqué rendu public mardi, le conseil exécutif du réseau des ambassadeurs de la paix (CERAP) a appelé les protagonistes de la scène politique à faire prévaloir l’apaisement pour éviter un embrasement, constate-t-on.

Le leader du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD-opposition), Ahmed Ould Daddah, a dénoncé « la dictature et le pillage des ressources nationales » et le harcèlement des citoyens, au cours d’une conférence de presse organisée lundi en début d'après-midi. 

Un grand nombre de personnes dont des jeunes (filles et garçons) ont été interpellés aujourd’hui, lundi 31 juillet, et d’autres ont été molestés par les forces de la police avant d’être acheminés dans différents commissariats de police à Arafat lors de la marche non autorisée par les autorités, qui entendait s’ébranler du carrefour Madrid, au centre de Nouakchott.

L’opposition mauritanienne poursuit toujours sa résistance contre le référendum du 5 Août prochain, dénonçant un "divertissement" de mauvais goût. 

La police a utilisé dimanche soir les bombes lacrymogènes et les matraques pour empêcher une marche de protestation programmée par l’opposition pour dénoncer les amendements constitutionnels dans la moughata de Teyarett. 

Les disciples et proches de l’Erudit mauritanien, Baba Ould Cheikh Sidiya ont investi, ce dimanche matin, la rue dans la ville de Boutilimitt pour dénoncer les propos « offensants » véhiculés par le maire de Zouératt à l’encontre de feu Ould Cheikh Sidiya, au cours du meeting du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Au cours du sit-in, ils scandaient des slogans sur lesquels on peut lire: "Nous sommes tous BABA".

A peine rentré de sa campagne à l’intérieur du pays pour appeler les électeurs à voter en faveur des amendements constitutionnels, le président Aziz a voulu savoir ce qui en était de la campagne menée à Nouakchott.

Le président Aziz aurait été déçu par le niveau de mobilisation dans la capitale dont il avait pourtant confiée la charge à Mokhtar Ould Diaje, le ministre de l’économie et des finances.