Le Forum national pour la démocratie et l’unité en Mauritanie (FNDU) a réclamé, lundi dans un communiqué, le lancement d’un dialogue national réunificateur et sérieux pour traiter les grandes problématiques qui menacent l’unité nationale.
Aujourd'hui 31 décembre 2018, s'ouvre à Nouakchott, le procès du député mauritanien et président de l'organisation anti-esclavagiste Ira-Mauritanie, Biram Dah Abeid et son codétenu Abdallahi Houssein Messoud.
Les deux militants des droits de l'Homme, sont défendus par un collectif constitué de dizaines d'avocats du barreau de Mauritanie avec à leur tête le bâtonnier en fonction et plusieurs autres ténors.
Pour l’Alliance électorale de l’opposition démocratique mauritanienne (AEOD), c’est Mohamed Ould Abdel Aziz qui est derrière les initiatives appelant au 3eme mandat. Pour Mohamed Ould Maouloud, président de cette Alliance, président de l’UFP, « il ne s’agit d’ailleurs pas d’initiatives mais de directives venant d’en haut.
- En Mauritanie, la cour d’appel de Nouakchott a rejeté vendredi soir l’ordonnance de renvoi devant les assises du député et leader antiesclavagiste Biram Dah Abeïd.
La Mauritanie vient de traverser l’année 2018 avec deux incertitudes essentielles : la première porte sur la fin du mandat présidentiel, c’est-à-dire, le départ effectif du président Ould Abdel Aziz, arrivé au terme de son dernier mandat constitutionnel, et les contours du jeu politique à venir.
Le collectif des avocats du député Biram O. Dah O. Abeid, lors d’un point de presse jeudi, a déclaré que derrière l’emprisonnement de leur client, une volonté politique qui voudrait influer sur son activité politique et celle de la défense des droits de l’homme.
Après leur différend avec le président du parti, Messoud Ould Boulkhair , les membres du comité de coordinationAPP de Zouérate, ont décidé de démissionner collectivement du parti, et œuvrez pour occuper une meilleure position sur la scène politique.
Mohamed Ould Abdel Aziz ne pourra plus se présenter à une élection présidentielle, c’est l’avis du juriste et vice-président du parti d’opposition UFP, Gourmo Abdoul Lo, qui a écrit sur sa page Facebook :
Après avoir quitté la Primature, Ould Hademine qui dirigeait l’un des gouvernements les plus décriés de la République sous l’ère Ould Abdel Aziz, a hérité du poste de ministre d’Etat, avec, semble-t-il, un bureau assez exigu, près de la salle des conseils des ministres.