Le parti au pouvoir en Mauritanie, Union Pour la République (UPR) occupe la tête du classement provisoire des partis, selon le nombre de candidats proposés aux élections municipales et régionales. 13 candidats aux régionales et 219 aux municipales.

Vient en deuxième position le Rassemblement national pour la réforme et le Développement « Tawassoul » avec 13 candidats aux régionales et 160 aux municipales.

 L'absence de consensus sur la CENI, l’échéance électorale « courte », le fichier « écrasé », la question de l’enrôlement « pas réglée », etc. autant de « manquements » qui ont fait que les Forces Progressistes du Changement (FPC) boudent les élections législatives, municipales et régionales du 1er septembre, explique le président des FPC, Samba Thiam, dans cette interview. 

Le ministère mauritanien de l'intérieur a rejeté la décision de report annoncé par la Commission électorale nationale indépendante de proroger jusqu'au 17 juillet le délai de dépôt de candidatures, a-t-on appris de sources concordantes.
La Ceni avait officiellement annoncé la prorogation des délais impartis au dépôt des candidatures pour les élections locales au mardi 17 juillet.

Mohamed Ould Ghadda , le sénateur injustement embastillé depuis plus de dix mois, sera candidat aux législatives sur l'une des listes de Sawab. Ce parti, qui a reçu il y a quelques mois un renfort de taille avec l'intégration d'IRA de Birame Dah Abeid,  présentera également une femme récemment libérée de l'esclavage et la veuve d'un militaire parmi ceux qui ont été victimes d'exécutions extrajudiciaires lors des événements de 1989/1991.

Abdellahi Matalla Saleck dit Vieux  et Moussa Bilal Biram dit Pape  ont enfin humé, ce jeudi 12 juillet, l’air de liberté. Ils sont sortis de la prison  de Bir Moghrein (1200 km de Nouakchott) où ils étaient détenus, depuis le 19 décembre 2016, et sont entrain de rejoindre Zouérate. Ils devront animer vendredi soir, une conférence de presse au domicile du président de  l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste à Riad.

 La campagne du Gouvernement mauritanien pour sensibiliser les populations à s’inscrire sur la liste électorale « c’est de la démagogie », selon Samba Thiam, chef du parti Forces Progressistes du Changement (FPC).

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu public, jeudi, le communiqué de presse suivant :

"Compte tenu du retard enregistré dans le dépôt des déclarations de candidatures pour l'élection des Conseillers municipaux et régionaux et à la demande des partis politiques, La CENI a décidé de proroger la date de dépôt des déclarations de candidature des dites élections jusqu'au mardi 17 juillet 2018 à minuit.

Humeur: "La liste nationale de l'Upr qui n'a suscité aucun mécontentement  tribal ou autre"
 

La seule liste nationale UPR qui n’a révolté aucune tribu et contre laquelle personne ne s’est insurgé:

-La sécheresse
-La gabegie

-L’injustice

-La peur
-La marginalisation

-La faim

-La soif
-Le délabrement des routes

-La corruption

-La division

Le Sénégal, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie bref, tous ces pays vont aller dans des élections présidentielle en cette année 2019.Mais avec tous ces  régimes, l’on assiste de plus en plus à une vassalisation du pouvoir en tant que tel.

Les 11 partis du Forum National pour la Démocratie et l'Unité (FNDU) se sont joints à 6 autres formations de l’opposition (RFD, CD, Indad, Swab, Al-watan et Tajdid) pour lancer une campagne commune contre d’éventuelles tentatives de fraudes électorales.