Au mois de juillet dernier, trois institutions, jusqu’ici quasi inconnues, ont déposé une plainte àParis, contre l’homme d’affaire Mohamed Ould Bouamatou.
L’Assemblée nationale dont le Président Ould Boilil et la majorité des députés n’ont pas été investis comme candidats aux prochaines élections par l’Union Pour la République (UPR), le parti au pouvoir, se dirige vers le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement.
Le docteur Mohamed Lemine Ould Cheikh, porte-parole du gouvernement, vient de déclarer que l’actuel président de la République ne quittera pas le pouvoir, à la fin de son deuxième et dernier mandat, en dépit de la Constitution qui limite le mandat présidentiel à deux.
En s’abstenant de proposer un candidat à sa succession à huit mois de la fin de son second mandat, le président Ould Abdel Aziz n’ajoute-t-il pas exprès de la confusion à la confusion née du marasme politique que vit le pays ?
Madame, le 5 Mai dernier, six membres du Congrès des USA (1) tenaient à vous exprimer, publiquement, leur « préoccupation face à l'approbation récente, par le FMI, d'un crédit de 163,9 millions de dollars accordé à la République Islamique de Mauritanie ».
Le Parti Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (Tawassoul), a demandé, dans une déclaration rendue publique, de porter plainte contre le porte parole du gouvernement pour : « Incitation et son insistance à violer la Constitution».
La commission électorale nationale indépendante a décidé samedi d’adopter l’enregistrement à distance sur les listes électorales malgré la décision antérieure de la cour suprême annulant cette mesure et la prolongation de la durée impartie aux candidatures.
La cour suprême avait décidé d’annuler la décision de la CENI d’autoriser l’enregistrement à distance sur la liste électorale et la prolongation de la date des candidatures.
"Ceux qui croient que le président"Mohamed Ould Abdel Aziz va céder le pouvoir à un autre "sont dans l’illusion", a estimé le porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh.
"Ceux qui disent que le président de la République va partir après 10 à 11 mois sont vraiment en train de rêver", a poursuivi le porte-parole qui prédit : "Les événements et jours à venir vont vous révéler ce que je dis."
Dans une déclaration dont «mauriweb.info » a reçu copie, la section-Mauritanie de l’Ong «Avocats Sans Frontières » s’est insurgée contre son implication via un débat télévisé sur France24, le 12 juillet dernier, alléguant d’une plainte qu’elle aurait introduite contre le sieur Mohamed Bouamattou.