L'Authentique - La dame Oumkelthoum. B, la cinquantaine, a été présentée, jeudi devant le Cadi d’El Mina pour maltraitance et violence à l’endroit de son mari. Ce sont les sœurs de ce dernier qui sont à l’origine de cette plainte.
Mardi, elles étaient enfin parvenues à convaincre leur frère de déposer une plainte contre son épouse, lasses de constater qu’il ne bénéficiait d’aucun égard de sa part.
S.O.D, retraité, a présenté devant le juge le calvaire que lui faisait subir son épouse : elle ne s’occupait plus de la maison laissant le soin à sa fille, quittait le domicile conjugal quand cela lui plaisait, revenait quand elle voulait, ne préparait plus les repas.
Mais ce seront ses deux dernières attitudes qui ont amené ses belles soeurs à réagir : après avoir demandé en vain son divorce, voilà qu’elle avait décidé de vendre leur seule maison. Laquelle était propriété du mari qui la lui avait cédée, au temps où le couple vivait en parfaite harmonie, du fait entre autres, où lui, était encore actif et gagnait bien sa vie.
Devant le cadi, la femme incriminée a rejeté les accusations de maltraitance mais a reconnu qu’elle a bien l’intention de vendre la maison, expliquant sa décision par la situation de désuétude de la famille après le départ à la retraite du père.
Après avoir entendu les deux personnes, le Cadi a décidé de récupérer les documents fonciers et de renvoyer les deux personnes, leur donnant rendez-vous plus tard..
Notre source, proche du dossier, a estimé que la justice pourrait bien supprimer l’acte de cession, le mari n’étant religieusement pas autorisé à léguer l’intégralité de ses biens ( constitués ici de la seule maison) à une seule personne d’autant que sa famille compte cinq enfants.
A.B