La coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) est devenue une solution essentielle à bon nombre des plus grands défis actuels en matière de développement et devrait être considérée comme complémentaire à la coopération Nord-Sud – c’est ce qui ressort d’un nouveau rapport du Groupe des États ACP et du Bureau des Nations unies pour la coopération Sud-Sud (UNOSSC).Présenté jeudi lors de la deuxième Conférence de haut niveau des Nations unies sur la coopération Sud-Sud (BAPA 40+) à Buenos Aires (Argentine), le rapport indique une augmentation croissante des échanges commerciaux et des investissements Sud Sud, ainsi que de l’influence exercée par la Chine et le Brésil. Le rapport note également que le partage d’informations peut faciliter la CSST et que les pays ACP joueront un rôle crucial dans ce processus, notamment grâce à la création d’un nouveau pôle de connaissances à Malabo (Guinée équatoriale), en décembre 2018.
Jorge Chediek, Directeur de l’UNOSSC et Envoyé du Secrétaire général pour la coopération Sud-Sud, a souligné que le rapport illustrait les interconnexions entre les pratiques de CSST et les accords politiques et de développement internationaux, tels que l’Agenda 2030, le programme d’action d’Addis-Abeba et l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
M. Chediek a déclaré : « Le rapport présente les programmes de coopération Sud Sud et triangulaire mis en œuvre dans les pays ACP. Il devrait favoriser la diffusion des expériences et des connaissances des pays ACP et renforcer le partenariat déjà existant entre le Secrétariat ACP et l’UNOSSC. »
Patrick Gomes, Secrétaire général du Groupe des États ACP, a expliqué : « Le groupe ACP est déterminé à jouer un rôle de passerelle, et ce, grâce à l’expérience de plusieurs États ACP qui ont accumulé une multitude de connaissances, de compétences et d’enseignements tirés de leurs initiatives de coopération Sud-Sud et triangulaire, telles que la mise en œuvre de programmes intra-ACP. »