Afrimag - Le Ministère de l’Energie de Mauritanie et la CPN s’associent à Energy, Capital & Power pour une stratégie de promotion unifiée.
La plateforme d’investissement la plus importante d’Afrique, ECP, a créé une coalition avec le ministère de l’énergie de Mauritanie et la CPN afin d’attirer l’intérêt des parties prenantes étrangères pour de nouveaux projets d’énergies renouvelables et 28 nouveaux blocs offshore.
Lundi, 25 avril, Sandra Jeque, Directrice de Conférence Internationale pour Energy Capital & Power (ECP) a rencontré Ahmed Vall Mohameden, Conseiller du Ministre de la Coopération et de la Communication afin de nouer un partenariat pour la promotion du secteur énergétique mauritanien.
À l’approche de l’événement phare de l’ECP en Afrique de l’Ouest, la conférence MSGBC Oil, Gas & Power, le ministère, la CPN, la Société mauritanienne des hydrocarbures et l’ECP élaboreront une stratégie unique pour la promotion des blocs offshore en Mauritanie avant et pendant la conférence-exposition.
Au cours des discussions tenues lundi, M. Vall Mohameden a déclaré que « les pays africains devraient cesser d’agir seuls et plutôt unir leurs forces en vue de la transition énergétique, en construisant des ponts de coopération transnationale pour un réseau régional plus résilient. » À l’instar des leaders continentaux de l’énergie que sont le Maroc et la Côte d’Ivoire, la Mauritanie étudie le potentiel de l’hydrogène vert pour une alimentation électrique décarbonée, peu coûteuse et fiable.
Le pays dispose également de réserves solaires et éoliennes de classe mondiale, produisant le deuxième plus grand volume d’énergie renouvelable par habitant de la région MSGBC, soit 27,535 watts, mais il cherche encore activement à étendre ses efforts dans ce domaine.
En effet, les énergies renouvelables ne représentent qu’un quart de la consommation totale d’énergie fiscale pour la Mauritanie, la bioénergie étant le plus grand contributeur, suivie par l’éolien et le solaire. À l’approche de la conférence COP27, qui se tiendra en Égypte en novembre prochain, l’événement MSGBC Oil, Gas & Power représente une occasion cruciale pour les principales parties prenantes d’Afrique de l’Ouest de se reconnecter après les événements de la COP26 à Glasgow, unifiant leur récit énergétique pour la région de manière solidaire. Les pays du MSGBC, comme la Mauritanie, sont confrontés à un problème permanent : trouver un équilibre entre les objectifs respectifs de decarbonation de l’énergie, de volume d’approvisionnement et de médiation des coûts.
La Mauritanie compte un nombre record de 28 nouveaux blocs offshore ouverts aux offres des parties intéressées, numérotés de 1 à 36 et avoisinant les blocs existants C-7, C-8, C-10, C-12, C-15 et C-31 exploités par BP, Cairn, Shell et TotalEnergies.
La région est riche en exploitation en amont, avec des réserves prouvées, telles que les 13 trillions de pieds cubes de gaz naturel découverts dans le champ de Bir Allah C-8 et les 1 trillion de pieds cubes de gaz naturel contenus dans le champ de Banda. Des discussions sont en cours concernant le développement rapide du GNL, avec un début de production prévu en 2023 pour le champ transnational Sénégal-Mauritanie Grand Tortue Ahmeyim de British Petroleum, d’une valeur de 4,8 milliards de dollars. Les travaux de transformation du gaz en électricité liés au champ de Banda pourraient commencer dès 2024.
L’année dernière, les conférences d’Energy, Capital & Power ont vu la signature de contrats d’une valeur de 2,5 milliards de dollars. Cette année, l’événement Oil, Gas & Power du MSGBC attirera des délégations d’investisseurs des États-Unis, d’Australie, d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient. Le thème de l’événement étant « L’avenir du gaz naturel : La croissance par l’investissement stratégique et l’élaboration de politiques ». La Mauritanie peut s’attendre à voir ses nouveaux blocs offshores susciter un grand intérêt de la part d’investisseurs privés d’Afrique et d’ailleurs, alors que la « course au gaz » de la région MSGBC prend de l’ampleur. La conférence sera ouverte par S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président élu de l’Union africaine, qui a lui-même souvent plaidé en faveur d’une coopération régionale plus forte pour le développement – un soutien fort de l’exploitation du gaz pour le développement et pour une transition énergétique africaine juste.
Sandra Jeque d’ECP a également rencontré Toura Abdel Baghi, directeur général de la Société Mauritanienne des Hydrocarbures et Chemsdine Sow Deina, directeur de l’exploration à SMH. Toutes les parties ont réaffirmé la nécessité d’investir pour tirer parti des riches réserves naturelles du pays et la puissance du partenariat public-privé à cet égard : un sujet qui figure en tête du programme de MSGBC Oil, Gas & Power 2022.
Pour Sandra Jeque : « Le secteur de l’électricité en Afrique de l’Ouest est à un tournant où de nouveaux développements majeurs pourraient voir les pays et les économies du MSGBC prospérer. Nous avons besoin de stratégies solides et d’une unification des parties prenantes pour réaliser cette transformation, et la conférence du MSGBC sera la pierre angulaire de la dynamique d’investissement et de développement de ces pays. »
Energy Capital & Power
Energy Capital & Power est la principale plateforme d’investissement d’Afrique, facilitateur de conférences et salle de presse, avec 5000 participants et 2,5 milliards de dollars de contrats signés l’année dernière. Sa portée s’étend à 54 pays, avec une couverture quotidienne des bulletins énergétiques des marchés africains actifs distribués à 100 000 lecteurs. La société a été fondée en 2015.
Source Energy Capital & Power
Par La rédaction, Comité Editorial -