Les députés ont exhorté le gouvernement à travailler pour augmenter la valeur de l’ouguiya, qui peine à conserver sa parité par rapport aux devises, notamment le dollar et l’euro.
Cet appel est intervenu à l’occasion d’une session plénière organisée le mercredi 28 juillet courant, par l’Assemblée nationale et sanctionnée par l’adoption d’un projet de loi portant sur une convention entre la Mauritanie et l’État du Koweït, relative à la non double imposition, à la lutte contre l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur le capital.
Les parlementaires estiment que le pays réunit toutes les conditions de bonne santé économique pour que l’ouguiya s’impose à moyen et long terme comme monnaie forte et internationalement compétitive.
Ils ont justifié leur appel lancé au gouvernement représenté à cette plénière par le ministre des Finances Mohamed Lemine Ould Dhehby, par le fait que le pays possède un potentiel économique énorme et diversifié lui permettant de valoriser sa monnaie parmi les devises internationales.
Etat bien placé parmi les pays les plus exportateurs du fer et du pays, la Mauritanie qui nourrit le grand espoir de joindre à court terme le cercle restreint des pays pétroliers dans le monde, notamment en Afrique, ne manque d’atouts économiques à capitaliser pour fortifier sa monnaie et renforcer sa sécurité alimentaire.
Avec l’actuelle volonté affichée par les autorités d’atteindre à moyen terme l’autosuffisance alimentaire, notamment en matière de légumes et de céréales, la Mauritanie a de fortes chances de valoriser sa monnaie nationale, si elle arrive à relever ce défi et à surmonter sa dépendance des importations qui affectent considérablement ses réserves financières et affaiblissement par voie de conséquence la force de compétitivité de l’ouguiya.
D’ailleurs les députés, avaient exprimé pour l’occasion, leur cher voeu voir de voir la Mauritanie ne plus recourir à l’endettement, sauf en cas de force majeure, mettant en exergue, l’absence de résultats concrets sur le terrain de la réalité de la plupart des prêts déjà contractés par les gouvernements successifs qui avaient dirigé le pays, disant que ces prêts et leurs intérêts demeurent un fardeau sur l’économie du pays.
La Rédaction de Cridem