Classé 168 pays sur 180 à l’échelle des facilités à faire des affaires, en 2016, la Mauritanie continue de traîner des pieds dans la mise en place de mesures incitatives au commerce et à l'initiative privée.
Le manque de transparence, la corruption et l’irrespect des engagements souscrits auprès des partenaires de développement sont les principaux freins dans un pays où la Justice n’est pas indépendante.
Résultat, le pays continue de croupir au bas de l’échelle des classements successifs du Doing Business dans le monde.
Le recul des IED (investissements étrangers directs) constitue l’une des preuves du peu de crédit et de confiance que les investisseurs accordent au gouvernement de notre pays. A ces impairs, il faut aussi ajouter les mauvaises politiques économiques et les choix contestables qui ont ruiné les principales sociétés d'exportation comme la Snim, ou encore la mauvaise gouvernance financière des ressources nationales du pays.
Le fort taux de chômage, 32% parmi la population active et les troubles sociaux dans le pays prouvent qu'au delà du discours officiel le pays s'enfonce chaque jour dans une situation économoique marquée par un surrendettemnt désastreux (près de 100%).
Améliorer la performance des autorités sur ce registre était donc la principale préoccupation du vice-président de la Banque Mondiale en charge du rapport Doing Business lors d’une réunion récente avec le ministre mauritanen Moctar Ould Djay.