AMI - Réunis en séance plénière, mercredi à Nouakchott, les députés ont adopté un projet de loi autorisant la ratification de la convention de crédit, signée le 12 juillet 2021, entre la République islamique de Mauritanie et la Banque Islamique de développement (BID), et relative au projet de renforcement de l’enseignement et apprentissage des sciences, des technologies et de l’innovation au secondaire.
La plénière s’est déroulée, sous la présidence de M. Cheikh Ould Baya, président de l’Assemblée nationale.
Défendant le projet de loi, le ministre des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, M. Ousmane Mamadou Kane, a précisé que la convention entre dans le cadre de la politique de réforme de l’enseignement secondaire menée par le gouvernement, notamment la restructuration de ses filières, la rénovation de ses curricula de formation et le développement des compétences de ses professeures.
Il a mis l’accent, en particulier, sur l’enseignement scientifique expérimental en vue d’une meilleure préparation des jeunes à la poursuite des études et à l’accès à la vie active.
Le Ministre a indiqué, par la suite, que le projet s’articulera autour des composantes à l’amélioration de la qualification des professeurs et des personnels d’encadrement de l’enseignement secondaire, à la promotion de l’enseignement expérimental dans le secondaire et à la stimulation de l’innovation dans les établissements de l’enseignement secondaire.
Au sujet du coût du projet, le ministre a précisé qu’il s’élève à 13.64Millions de dollars US réparti comme suit :
• La contribution de la BID s’élevant a 12 Millions de dollars US
• La contribution du gouvernement est à hauteur de 1.64 Millions de dollars US.
Il a, enfin, indiqué que ce prêt de 430 millions MRU sera remboursé sur une durée de 25 ans.
Dans leurs interventions, certains députés ont exprimé leur satisfaction par rapport a tout projet de nature à encourager l’investissement en matière de ressources humaines, qui ont- ils disent constituent la véritable richesse et le gage incontestable du développement et qui ont encore pour leur promotion dans le pays besoin davantage d’investissements.
D’autres ont noté que le gouvernement met l’accent sur la mobilisation des ressources nécessaires pour le financement des projets sans réserver l’intérêt qu’il mérite au suivi et à l’exécution de ces projets.
Des intervenants se sont interrogés sur la pertinence d’allouer ce crédit destiné aux technologies et a l’innovation au secondaire dans un pays qui a des priorités urgentes dans ce domaine, et qui souffre d’un déficit au niveau des enseignants , des infrastructures éducatives et des équipement nécessaires au fonctionnement du dispositif pédagogique.