En Mauritanie, la sécheresse née d’un déficit pluviométrique enregistré cette année fait planer le spectre d’une grande famine.
Elle sévit notamment dans les régions agropastorales où, cette saison, il n’y a pratiquement pas eu de culture de céréales, principale source alimentaire pour près d’un million de personnes. La situation inquiète les Réseaux mauritaniens des organisations sur la sécurité alimentaire, le Rosa, et le Gnap, Groupement national des associations agropastorales du pays.
« L’année a été caractérisée par une pluviométrie insuffisante et mal repartie, ce qui fait dans certaines régions, il n’a pas plu du tout », précise le président du Gnap, Hacene Taleb.
Dans ces régions, les populations vivent de l’élevage et de la culture du mil, du sorgho, du maïs et des haricots. Ces produits n’ont pas pu être cultivés cette année aggravant ainsi la menace de famine.
« Les cultures sous-barrages qui produisaient des céréales ont été nulles cette année. Cela a aggravé la situation et la menace de famine s’instaure » ajoute le président du Gnap.
En février dernier, le gouvernement mauritanien a alloué une enveloppe de près d’un million d’euros pour l’achat d’aliments pour bétail mais les producteurs agricoles attendent toujours, eux, un soutien de l’Etat.
Par RFI via cridem