Les 4 et 5 juin prochains, la Corée du Sud ouvrira ses portes à un événement d'une grande envergure: le tout premier Sommet coréen-africain. Avec la participation d'au moins 47 pays africains, dont une vingtaine seront représentés par leurs chefs d'État ou de gouvernement, cet événement promet d'être une étape majeure dans les relations entre la Corée du Sud et le continent africain.
Ce sommet revêt une importance particulière dans un contexte où l'Afrique est de plus en plus courtisée par les grandes puissances régionales. En effet, la richesse inestimable de son sol et de son sous-sol attirent l'attention du monde entier. Les ressources naturelles abondantes, combinées à un potentiel de croissance économique considérable, font de l'Afrique un acteur clé sur l'échiquier mondial.
En préparation de cet événement, une réunion préparatoire des ministres s'est tenue aujourd'hui à Séoul. Sous la présidence conjointe du ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Merzoug, et du ministre coréen des Affaires étrangères, Cho Tae-yul, cette réunion a posé les bases pour des discussions fructueuses lors du sommet à venir.
Le sommet des chefs d'État, qui débutera le mardi, s'annonce comme une occasion unique de renforcer les liens entre la Corée du Sud et l'Afrique. La participation du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, en tant que président en exercice de l'Union africaine, illustre l'importance que revêt cet événement pour l'ensemble du continent africain.
Au cours de ces deux jours, les discussions porteront sur une multitude de sujets, allant de la coopération économique et commerciale à la collaboration en matière de développement durable et technologique. Ce sommet offre une plateforme pour explorer de nouvelles opportunités de partenariat et de croissance mutuelle entre la Corée du Sud et l'Afrique.