Le Magazine du Manager - L’étude de faisabilité des résultats issus de la phase pilote de l’usine d’enrichissement de sa future mine d’uranium Tiris révèle que le minerai est conforme aux spécifications.
L’étude de faisabilité prévoyait «une concentration d’uranium de 1500 à 1600 parties par million (ppm) d’uranium (U3O8)», car les tests faits en Afrique du Sud ont «permis d’atteindre une moyenne de 1.572 ppm d’U3O8». Cela représente une hausse de 550% par rapport «à la moyenne de 285 ppm d’U3O8 enregistrée lors de précédents essais».
L’uranium objet de l’étude provient «de trois zones du projet représentatives des cinq premières années d’exploitation de Tiris». Cette augmentation de la teneur du minerai «est un facteur clé de différenciation par rapport», à d’autres gisements d’uranium dans le monde, d’après Will Goodall, PDG par intérim d’Aura Energy, (Société de minéraux basée en Australie).
Les résultats obtenus et «ceux en rapport avec les travaux de lixiviation en cours au niveau de l’Australian Nuclear Science and Technology Organisation seront donc intégrés à la prochaine évaluation FEED.
Forte de ses perspectives, la société s’attend à prendre une décision finale d’investissement au premier trimestre 2023». Ce qui pourrait permettre à Aura Energy de mobiliser plus facilement le capital nécessaire au développement du projet de Tiris et qui s’élève à 74,8 millions de dollars.