Les chefs d'État des pays membres de l'Union africaine se réunissent dimanche et lundi à Niamey pour un sommet principalement consacré à la Zone de libre-échange continentale (Zlec).
Plusieurs organisations, dont Reporters sans frontières (RSF) ont appelé ce vendredi à la libération d'un journaliste mauritanien interpellé mercredi, le jour du rétablissement du réseau internet mobile, interrompu à la suite de manifestations de contestation des résultats de l'élection présidentielle du 22 juin.
15 partis de l’opposition mauritanienne ont exprimé, ce jeudi 4 juillet, au cours d’un point de presse tenu au siège du parti Tawassoul, en présence des 4 candidats malheureux de la présidentielle, leur disponibilité au dialogue pour sortir le pays de la crise consécutive au scrutin du 22 juin dernier.
C’est sans surprise que le Conseil constitutionnel mauritanien a entériné les résultats provisoires déjà publiés par la Commission électorale, et qui donnaient le général à la retraite vainqueur avec 52% à l’issue du premier tour de la présidentielle, le 22 juin.
Les candidats de l’opposition à la présidentielle accusent des éléments de la police d’avoir procédé à une série d’arrestations parmi leurs militants avant de saccager les sièges de Biram Dah Abeid et Kane Hamidou Baba.
En début de soirée de ce lundi 24 juin, des échauffourées ont opposé des militants des candidats de l’opposition et des unités de la police anti-émeute, dans plusieurs quartiers de Nouakchott.
Au lendemain de la victoire provisoire de Mohamed Ould Ghazouani à la tête de la Mauritanie, les quatre candidats de l’opposition font encore front commun pour contester les résultats.
Le militant antiesclavagiste et député mauritanien Biram Ould Dah Ould Abeid, un des candidats de l'opposition contestant la victoire de l'ancien chef d'état-major à l'élection présidentielle, a appelé lundi ses partisans à s'abstenir de toute violence, dénonçant des "provocations" du pouvoir.
Le ministère de l’intérieur a menacé dans un communiqué rendu public cet après-midi les manifestants d’être poursuivi pour « atteinte à l’ordre public », constate-t-on ce lundi à Nouakchott.
Selon le ministère de l’intérieur, les manifestations « non autorisées » exposeraient leurs acteurs « aux sanctions prévues par les lois en vigueur dans ce domaine".
Le candidat Ghazouani est donné vainqueur de l’élection présidentielle 2019 par les résultats provisoires de la Ceni. Ses adversaires rejettent les dits résultats et appellent à la résistance contre « la mascarade».
Ils ont suscité la colère des partisans de l'opposition. Les militants proches des candidats Biram Dah Adeid, Sidi Mohamed Boubacar, Kane Hamidou Baba et Mohamed Maouloud estiment que le pouvoir à confisqué leur victoire.
Ils ont dressé des barricades, ont incendié des pneus dans plusieurs quartiers de Nouakchott et ont scandé des slogans hostiles au pouvoir.