Le Figaro - Des milliers de personnes ont participé mercredi à Nouakchott à une manifestation pour dénoncer «le massacre» des Palestiniens par Israël, a constaté un journaliste de l'AFP.
La marche, organisée à l'appel de partis du pouvoir et de l'opposition et d'organisations de la société civile, s'est déroulée sans incident, du centre-ville au siège du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) dans la capitale mauritanienne, sur une distance de 5 km.
Par ailleurs, une rencontre en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres de l'Union du Maghreb arabe (UMA: Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye) est prévue jeudi matin, pour «soutenir le peuple palestinien frère», selon un communiqué du gouvernement mauritanien publié mercredi.
«Massacre sans précédent», pouvait-on lire sur une pancarte brandie mercredi par les manifestants à Nouakchott, au nombre d'au moins 10.000 selon un journaliste de l'AFP et estimés à des dizaines de milliers par les organisateurs.
Dans un texte remis aux responsables du Pnud à Nouakchott à la fin de la marche, les organisateurs appellent l'ONU à «prendre (ses) responsabilités face à ce massacre d'enfants, de femmes et de vieillards sans défense et à sanctionner les criminels israéliens».
«Halte aux massacres d'innocents», «Non au nettoyage ethnique», «Tous pour la défense de la Palestine», ont scandé les manifestants lors de la marche encadrée par la police. La Mauritanie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009.
Un nouveau cycle de violence, le plus meurtrier depuis 2014, oppose depuis le 10 mai Israël et les groupes palestiniens de la bande de Gaza. Plus de 230 personnes ont été tuées, en grande majorité des Palestiniens dans l'enclave palestinienne sous blocus israélien.
Par Le Figaro avec AFP