Le syndicat des professeurs de l’enseignement secondaire (SIPES) a dénoncé les tentatives de menaces illégales dont sont victimes les professeurs de la part de certains directeurs régionaux et directeurs d’établissements, après avoir pris part à une grève qui a paralysé le secteur éducatif dans bon nombre d’établissements d’enseignement du pays à Nouakchott et à l’intérieur.
Dans un communiqué publié lundi, le syndicat dénonce « des pratiques non pédagogiques et non professionnelles comme par exemple l’affectation des professeurs à quelques jours des examens et de l’évaluation de fin d’année, ce qui prouve le peu d’intérêt porté à l’enseignant et à l’enseignement ».
Les professeurs ont mis le ministère en garde contre la prise de sanctions à l’encontre de leurs collègues qui ont usé de leur droit légal d’aller en grève, appelant à l’ouverture d’un dialogue sérieux et responsable avec les partenaires sociaux du secteur éducatif afin d’examiner la plateforme revendicative du syndicat.
Le SIPES a invité les professeurs à se liguer autour de leurs revendications, à faire face à l’arrogance de l’administration et à rester mobilisés pour entreprendre les mesures à même de leur permettre de contraindre le ministère à satisfaire leurs doléances.
Le syndicat estime que le taux de participation au mouvement de grève les 22, 23 et 24 avril dernier traduit le niveau de maturité, de refus de l’injustice et de l’exclusion auquel sont arrivés les professeurs, qui rejettent désormais le statut dans lequel on veut les maintenir.
saharamédias via cridem