Douze militaires maliens ont trouvé la mort dans une attaque terroriste survenue ce dimanche 21 avril, dans la localité de Guiré (centre), située dans le cercle de Nara, à environ 400 km de Bamako, en direction de la frontière mauritanienne.
«Au moins 12 morts, dont le commandant du poste, un capitaine», a affirmé une source sécuritaire malienne aux médias locaux.
Selon les mêmes sources, cette attaque a eu lieu très tôt, « vers 5 heures du matin, lorsque des hommes lourdement armés se sont dirigés à moto et à bord de véhicules vers le camp militaire de la localité de Guiré, proche de la frontière avec la Mauritanie ».
Ces hommes armés seraient « venus du Nord et de l’Est du camp, visaient la destruction de ce camp qui occupe une position stratégique. Il est situé, en effet, non loin de la forêt du Wagadou, commune au Mali et à la Mauritanie et supposée abriter les jihadistes ».
Samedi, un Casque bleu égyptien a été tué et quatre membres de son unité blessés par l’explosion d’une mine au passage de leur convoi sur l’axe Douentza-Boni, proche de la frontière avec le Burkina-Faso.
Le 17 mars, une attaque terroriste contre un camp de l’armée à Dioura (centre), près de la frontière avec le Burkina-Faso, avait coûté la vie à près de 30 soldats maliens. Elle avait entraîné une série de manifestations de familles de militaires.
Si l’ensemble du Mali est devenu depuis le début des instabilités en 2012, un terrain propice pour les groupes djihadistes, le centre de ce pays est depuis 2015, en proie aux tensions intercommunautaires et intertribales.