Une solution est possible, mais cela passe par une volonté politique forte de tout le monde. L’optimisme du secrétaire général de l’ONU en dit long sur les attentes des pourparlers entre les parties impliquées dans le conflit du Sahara occidental.
Dans un rapport transmis lundi au Conseil de sécurité, Antonio Guterres exhorte les belligérants à « montrer activement des gestes de bonne foi démontrant leur volonté de faire des progrès ».
Même s’il reconnaît que bâtir la confiance prend du temps, le patron de l’ONU déplore le manque de confiance de chaque partie dans la volonté de l’autre de s’engager sérieusement et équitablement dans le processus.
Pour l’instant, on est encore loin de parvenir à une solution. Les deux tables rondes organisées en décembre et en mars dernier, en présence de l’Algérie et de la Mauritanie, n’ont pas permis d’avancer dans les discussions.
L’ONU avait même reconnu des positions fondamentalement divergentes entre les différentes parties au sortir de la deuxième rencontre à huis-clos, le 22 mars à Genève. Les délégations ont promis de se revoir avant cet été.
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