L’Inspection Générale de l’Etat a décidé d’envoyer ses limiers vers des établissements publics, révèlent des sources, qui citent parmi les institutions visées :
- CSA : Le Commissariat à la Sécurité Alimentaire ploie sous la mainmise d’ex-grands gabegistes, dont certains avaient été sommés de rembourser les fonds détournés et qui ont pu refaire surface, mettant à profit la faiblesse et l’inexpérience du commandement du CSA, pour sévir.
- CNAM : malgré les importantes ponctions faites sur les salaires des fonctionnaires et agents publics, cet organisme souffre de contreperformances, en raison de la négligence et du laisser-aller.
- AMI : C’est l’agence dont l’ex-Directeur Général a été limogé sans avis préalable, d’où les mille et une questions sur sa gestion
- Programme d’urgence : c’est l’une des forteresses de la corruption, en raison de son exécution faite régulièrement de manière « précipitée », d’où l’opportunité accordée à ses responsables pour bruler les étapes et donc fausser son fonctionnement,
- ENAJM : C’est l’établissement inspecté depuis un certain temps et dont le patron, avait remboursé 40 millions Um, pendant son exercice à l’ENS
Les contrôles d’inspection visent, selon des sources, la gestion des ressources de ces établissements au cours des derniers mois, avant d’engager les budgets qui leur sont accordés au titre de la loi de finances 2018.
Atlanticmedia traduit de l’Arabe par Cridem