La Brigade chargée des crimes économiques a tout à fait raison. Elle aurait dû convoquer Maalouma depuis longtemps pour lui demander des comptes à propos :
- De la détention de 30% de la banque BMS ;
-Du financement par M. Bouamatou de sa campagne pour le Sénat, à hauteur de 3 milliards d’UM ;
- De la création d’une entité de blanchiment de fonds, nommée pudiquement Fondation ‘’Errahma’’, dont la raison sociale est la miséricorde, et la réalité plus triviale, faite d’engins de terrassement, de camions-toupies, et autres bennes ;
- Du montage d’une cimenterie,
- Du montage de la plus grande usine locale pour le décorticage du riz, à 25 km de Rosso ;
- De l’acquisition d’un des plus beaux lotissements de la capitale, le long de l’Ecole de Police et à proximité du Complexe Olympique ;
- De l’attribution d’un marché de fourniture d’huiles à la SNIM au bénéfice de sa sœur,
- Des containers d’Accra, objet du ‘’Ghanagate’’,
- De la balle de Tweila,
- De la distribution de terrains, et de licences de pêche au profit des membres du Sénat, ce même Sénat auquel il a été mis fin par un referendum illégal, et dont les résultats sont controversés ;
- De la ‘’vente’’ de M. Abdallah Senoussi aux autorités de Tripoli au mépris des règles de l’Aman ;
- D’une réduction drastique des droits et taxes douanières au profit de son frère importateur ;
- De la saisie de près d’un million d’euros sur son conjoint dans un aéroport parisien :
- De la propriété d’appartements dans l’un des plus beaux quartiers de Paris ;
- De la propriété de troupeaux de chameaux, et de fermes au Nord de Nouakchott ;
- De la fraude évidente constatée lors du referendum du 5 août 2017,
- Enfin, de son coup d’état contre le premier président élu du pays ;
Pour ces faits d’une extrême gravité, Maalouma doit logiquement encourir la seule peine qui soit à la hauteur des crimes commis contre le peuple : la peine capitale.
Le Calame