Les sénateurs mauritaniens observent un sit-in de protestation contre l’organisation du référemdun, peut-on constater mercredi au siège du Sénat.
Une majorité de sénateurs, au nombre de 33, avaient décidé de rejeter, le 17 mars dernier, des propositions du président Mohamed Abdelaziz d’apporter des amendements constitutionnels via le Parlement.
Ce refus avait conduit le président Ould Abdelaziz à user de l’article 38 de la Constitution pour contourner le Parlement. Une voie qualifiée d’illégale et d’irrégulière par une large frange des forces politiques y compris de la Majorité qui soutient le président. Ce dernier n’en a rien voulu savoir et a convoqué un référendum pour le 5 août 2017.
Une consultation dont la campagne est émaillée par des heurts continus entre les forces de sécurité et les manifestants de l’opposition pacifiste qui prône son refus.
Les amendements souhaités par le président Ould Abdelaziz, rappelle-t-on, concernent la dissolution du Sénat ainsi que des changements aux couleurs nationales et à l’hymne du pays.