En raison de la situation politique critique du pays, des Imams et Oulémas et des personnalités de la société civile ont appelé à ajourner l’organisation du référendum et à favoriser l’apaisement dans le pays, constate-t-on sur le site de nos confrères de «Meyadin.net».
Cette initiative a appelé le président Mohamed Ould Abdelaziz, la majorité et tous les partis politiques à privilégier l’organisation consensuelle de cette consultation pour éviter le pire au pays.
L’organisation a encore souligné qu’un tel référendum devrait être accepté par les deux chambres du Parlement.
Elle précise qu’un dialogue plus inclusif où chacun devrait accepter des concessions pour l’intérêt du pays devrait être rapidement organisé pour prévenir le pays de lendemains incertains.
Elle propose enfin que des exégètes et des avocats indépendants soient associés à la Ceni pour légitimer les résultats d’éventuelles consultations présidentielle, parlementaires et municipales en 2019 et garantissant la neutralité de l’Armée et de l’Administration.
Rappelons qu’un projet d’amendements constitutionnels rejeté par le Sénat a été présenté en force par le président Mohamed Ould Abdelaziz pour contourner ce rejet.
L’opposition s’y est opposé par l’organisation de manifestations pacifiques pendant la campagne électorale. Mais ces manifestations ont été sévèrement réprimées par le régime en place.