La Mauritanie, a célébré mercredi en collaboration avec l'Union Africaine, la commémoration de l'édition 2017 de la journée africaine de l'environnement en hommage à Wangari Maathai la militante en faveur de l'environnement, sous le thème "préserver l'environnement africain pour les générations futures et l'exécution de l'agenda 2023".
La cérémonie, organisée au palais des Congrès à Nouakchott, a été marquée par un mot du ministre de l'environnement et du développement durable, M. Amédi Camara, qui a souligné l'honneur que représente pour la Mauritanie le choix de Nouakchott pour abriter la commémoration de cette journée.
Le 3 mars prochain, poursuit-il, constituera un rendez vous africain majeur au cours duquel la communauté africaine tout entière parle d'une seule voix pour éveiller les consciences face à l'impérieuse nécessité d'oeuvrer pour préserver l'environnement et pour un développement durable, suite à la résolution du conseil des ministes de l'UA tenu à Durban (Afrique du Sud).
Il a ajouté que ce jour est devenu une tribune africaine pour une sensibilisation d'envergure des populations à travers le continent et pour entreprendre des actions positives pour l'environnement relevant que sa protection passe par une gestion durable des ressources naturelles, pierre angulaire de la survie des citoyens en particulier les franges des femmes et des jeunes qui sont des forces productives piliers de la sécurité alimentaire.
La célébration de la journée, dit-il, est une opportunité pour rappeler le statut des femmes, "puissants agents de changement dont le leadership est essentiel dans la revitalisation communautaire et la gestion durable des ressources naturelles renouvelables".
Le ministre a évoqué de nombreuses initiatives développées en Afrique pour soutenir la conservation et la restauration des écosystèmes comme la muraille verte lancée en 2005 et celle de la restauration des paysages forestiers d'Afrique de décembre 2015, entre autres.
Il a indiqué que la Mauritanie, avec une superficie de 1 million 30 mille kilomètres carrés, est "l'un des pays les plus éprouvés par les facteurs de détérioration de la biodiversité végétale et animale avec pour conséquence la sécheresse, l'aridité des sols, la désertification, la pollution de l'air et du sol et la rareté des pluies qui frappent les populations les franges vulnérables en particulier".
Une telle situation, note M. Amédi Camara, fragilise notre économie, destabilise la vie de nos communautés, installe l'insécurité alimentaire et provoque l'exode rural et l'émigration.
Consient de cette situation le département sur instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et l'impulsion du premier ministre a pris un train de mesures pour sensibiliser les populations sur l'importance de l'environnement et travaille constamment en vue d'en atténuer les effets.