Quand l’économie va mal, les millions d’étrangers venus de tout le continent servent de boucs émissaires. La police a dû intervenir contre des marches anti-immigrés qui viraient à l’émeute.
« Mon pays a été kidnappé par des étrangers. Tous ces réfugiés politiques africains doivent être mis dans un camp. Ils n’emploient pas de Sud-Africains, ils ne paient pas d’impôts, ils font juste de l’argent et puis, pouf, ils partent ! », martèle Hubert Ndlovu. Dans un pays où l’économie tourne au ralenti, les migrants africains, accusés de tous les maux, sont des boucs émissaires faciles.
Hubert, un technicien, compte parmi les 35 % de Sud-Africains au chômage, après que son patron a engagé un Zimbabwéen moins bien payé. Vendredi, le jeune homme faisait partie des quelque 200 jeunes chômeurs de Mamelodi, un township de Pretoria, venus ..
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Johannesburg. De notre correspondante