Deux partis de l’opposition, le rassemblement des forces démocratiques (RFD) et celui de l’alternance démocratique (INAD), ont renouvelé leur rejet des amendements constitutionnels et la falsification des symboles nationaux.
Dans un communiqué signé des deux formations politiques, réaffirment que les modifications constitutionnelles attendues, ne constituent aucunement une priorité nationale, ne permettent pas de faire face à la crise aiguë qui menace l’existence de la Mauritanie et ne sont pas compatibles avec la légalité juridique formelle.
Elles qualifient ces amendements de haute trahison, dont les initiateurs en répondront, et appellent les mauritaniens à sursaut patriotique et courageux avec tous les moyens possibles « pour faire échec à l’aventure et aux dangers vers lesquels le régime est entrain de mener le pays ».
Le président Mohamed O. Abdel Aziz avait réaffirmé jeudi, lors d’une rencontre avec les parlementaires des partis ayant pris part au dialogue, que les amendements constitutionnels seront adoptés par le parlement, remettant en cause la promesse faite au lendemain du dialogue politique de soumettre à referendum ces modifications.
saharamédias via cridem