La situation des droits en Mauritanie reste une préoccupation majeure pour Amnesty International (AI), selon le dernier rapport de l’ONG.
Ce document note « une détérioration » des droits humains matérialisée par « des lois-notamment celles relatives à l’ordre public, à la rébellion et à l’appartenance à une organisation non reconnue-qui ont été utilisées pour engager des poursuites ayant des motivations politiques contre des opposants au gouvernement et des défenseurs de droits humains, en particulier des militants anti esclavagistes ».
AI accuse les autorités mauritanienne de mener « une campagne de répression accrue contre ces militants en raison de leur engagement contre cette pratique séculaire ».
Par ailleurs, le rapport ajoute que « la liberté d’expression se porte très mal dans le pays, au moment où des journalistes et des blogueurs écopent toujours de lourdes peines de prison.
C’est le cas de Mohamed Ould Mkheitir, condamné à mort pour apostasie à cause d’un article critique sur les inégalités sociales en Mauritanie, illustre concrètement la réalité brutale du pays ».
Le Calame