Le Manifeste pour les droits civiques et politiques des haratines (esclaves affranchis) a vivement condamné mercredi la violence avec laquelle la police a réprimé une manifestation des squatters qui avaient élu domicile sur un site, non loin de l’hôpital d’ophtalmologie plus connu sous hôpital Bouamattou.
Dans un communiqué en réaction aux heurts qui ont suivi la tentative de déloger les occupants, majoritairement haratine, qu’il a condamnés, « Le Manifeste » a, par ailleurs, appelé ses adhérents et sympathisants à se joindre aux victimes de ce qu’il a qualifié de «répression aveugle » et « de crime » contre de paisibles citoyen pour réprouver cette violence policière et soutenir les doléances des squatters dans l’acquisition de terrains à usage d’habitat.