Saharamédias - Le président mauritanien a quitté Nouakchott de mercredi à destination de Dakar afin de participer aux travaux de « Dakar 2 » sur la souveraineté alimentaire en Afrique qui se tient du 25 au 27 janvier ans la capitale sénégalaise sous le thème : « nourrir l’Afrique souveraineté alimentaire et capacité de résilience ».
Au cours de ce voyage le président mauritanien est accompagné d’une délégation comprenant les ministres des affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, de l’agriculture, de l’élevage, respectivement Ousmane Mamoudou Kane, Yahya O. Ahmed El Waghef et Mohamed Abdallahi O. Ethmane et de la commissaire à la sécurité alimentaire Fatimetou mint Khattri.
Il est également accompagné d’une délégation d’hommes d‘affaires comprenant le président du patronat, Mohamed Zein El Abidine O. Cheikh Ahmed, le président de la fédération de l’agriculture Dia Adama et le président de la fédération de l’élevage, Moustapha O. Abdalla.
Ce deuxième sommet intervient après celui qui s’est tenue en 2015 et qui avait défini les contours de la stratégie alimentaire en Afrique (transformation agricole en Afrique 2016-2025).
Au cours de ce sommet les chefs d’état et de gouvernements africains vont tenter de mobiliser les ressources au niveau des gouvernements, les partenaires au développement et le secteur privé pour une meilleure exploitation des capacités agricoles et alimentaires en Afrique et à mettre en évidence les initiatives concrètes dans ce domaine afin de consolider la souveraineté africaine dans le domaine alimentaire.
Le sommet va également tenter d’encourager le secteur privé à développer des chaînes de valeur alimentaires vitales.
Le programme du sommet prévoit des tables rondes des plénières de haut niveau et des discussions pour développer les accords et appuis alimentaires et agricoles pour chaque pays.
L’ordre du jour prévoit aussi de mobiliser l’engagement politique de haut niveau sur la production, les marchés et le commerce pour l’application des initiatives et des accords pour la remise de produits alimentaires et agricoles à un certain nombre de pays, la mobilisation et le coordination des ressources gouvernementales, les partenaires au développement, les financements du secteur privé dans ce domaine afin de réaliser la sécurité alimentaire à grande échelle dans tous les pays africains.
Cette mesure a pour but d’échanger les expériences réussies dans le domaine de l’alimentation et l’agriculture, accroître la production agricole à travers les techniques développées, l’élevage, l’aquaculture, les services conseil adaptés au climat, le soutien à la recherche et au développement de technologies agricoles résilientes au climat, le développement des infrastructures et de la logistique nécessaires, en particulier pour la construction de marchés et de chaînes de valeur alimentaires et agricoles compétitives.
Selon un communiqué de la banque africaine de développement 828 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim dont 249 millions se trouvent en Afrique, soit le tiers.
Bien qu’elle dispose de 65 % des terres arables restantes pour nourrir les 9 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050, l’Afrique importe plus de 100 millions de tonnes métriques de nourriture par an pour un coût de 75 milliards de dollars.
Selon la banque, l’Afrique est en mesure de se nourrir et de contribuer à l’alimentation du reste du monde.