Soixante-deux femmes et quatre bébés ont été libérés vendredi par les forces armées du Burkina Faso, plus d'une semaine après leur enlèvement dans le nord du pays par des jihadistes présumés, ont indiqué la télévision publique et une source sécuritaire.
Dans son journal de 20 heures (GMT et locales), la Radio-Télévision du Burkina (RTB) a montré des images de ces femmes, libérées vendredi et ramenées à Ouagadougou, évoquant une "opération" des forces armées, sans davantage de détails.
Plusieurs sources sécuritaires ont confirmé à l'AFP leur libération. Ces femmes et leurs bébés avaient été enlevés jeudi et vendredi dans les alentours d'Arbinda, dans la région du Sahel (nord) alors qu'elles étaient sorties de leur village pour aller chercher de quoi se nourrir.
Selon des sources sécuritaires, elles ont été retrouvées dans la zone de Tougouri, dans la région voisine du Centre-nord, 200 km plus au sud, avant d'être héliportées vers la capitale burkinabè dans la soirée où elles ont été accueillies par des responsables de l'armée.
"Leur débriefing permettra d'en savoir plus sur leurs ravisseurs, leur détention et leur convoi", poursuit l'une des sources sécuritaires.