L'économie mauritanienne est très peu compétitive par rapport aux autres économies maghrébines fait ressortir un rapport le dernier rapport établi conjointement par la BAD la BM, l'OCDE et le Forum économique mondial.
La monnaie nationale « Ouguiya » perd beaucoup de terrain face au Dollar dans le cour de change de ce mercredi de la Banque centrale de Mauritanie, constate-t-on sur le site de cette institution.
Les contractuels de la SOMELEC sont mobilisés depuis mercredi passé. Ils réclament une embauche. La démarche de la SOMELEC qui vise à embaucher de nouveaux employés - en laissant en rade les contractuels - est la goutte qui a fait déborder le vase.
A en croire le Programme alimentaire mondial (PAM), 25% de la population mauritanienne vivent avec moins de 1,25 dollars par jour.
Autant dire 899 175 Mauritaniens vivent avec moins de 430 ouguiyas par jour. En effet, population mauritanienne était estimée à 3 596 702 habitants en 2015. Alors que le dollar équivaut à environ 340 ouguiyas.
Des sources d’Alakhbar confirment que le ministère de l’économie et des finances compte officiellement procéder « au licenciement collectif de plus de 500 personnes » de la fonction publique.
Selon nos sources, les personnes remerciées sont des instituteurs, professeurs du secondaire et des infirmiers.
Crise politique, crise financière, crise économique, crise sociale… Le malaise est général et profond au sein des populations qui battent de plus en plus de l’aile pour survivre. Si les plaintes et les vociférations pour un mieux être, ou plutôt, un être tout court, se font davantage écho, c’est bien parce que le gouvernement s’est montré incapable de nous procurer le minimum. Occasion de nous demander s’il en est capable !
La crise de liquidité devient de plus en plus prégnante même auprès des plus importantes institutions bancaires du pays. La situation est telle que certaines agences n’acceptent plus de retrait de plus de 500 mille ouguiyas pour les clients non domiciliés à leur niveau.
La pêche, qu’on dit en crise depuis quelques années, serait-elle, à présent, au bord d’un gouffre où le gouvernement s’apprête à la précipiter ? En a-t-elle définitivement fini avec ses « beaux » jours ?
Rien ne va plus à la SNIM. Le géant du fer mauritanien serait en toute apparence dans une situation d’autant plus préoccupante que les actionnaires étrangers ont débarqué àZouerate pour fouiller dans la gestion, alors que l’assureur de la société sur le plan international, COFACE, a décidé de suspendre ses activités.
Le solde du compte du Fonds National de Revenus des Hydrocarbures (FNRH) de Mauritanie à la date du 31 décembre 2016 est de 79,63 millions de dollars, soit un peu plus de 27 milliards d’ouguiyas, selon le rapport national du mois de janvier produit par les autorités mauritaniennes.