Rien ne va plus au défunt établissement national d’entretien routier (ENER). Rattaché le mois dernier à l’ATTM (une filiale de la SNIM qui boite autant que lui du fait de la mauvaise gestion et du clientélisme qui la mine), l’établissement navigue désormais à vue. Son directeur général a été envoyé en prison pour des broutilles au moment où d’autres (aussi bien gestionnaires que simples particuliers), comme à la Sonimex, se pavanent après avoir dilapidé des milliards. Ses employés ne sont pas payés depuis 2 mois et n’ont aucune idée du sort qui leur sera réservé. Ses créanciers (à part la MTC, filiale du groupe Ghadda) ne savent plus où donner de la tête. L’Etat devait mettre en place une commission qui statuera sur les modalités de la fusion entre les deux entités mais elle n’a toujours pas vu le jour. Faute d’argent sans doute puisqu’il faut payer des milliards de dettes et les droits des centaines d’employés qui se retrouveront dans la rue. Un dossier chaud en perspective.
Le Calame