Les photos prises par certains médecins montrent une détérioration ,au cours de la période récente, des conditions de vie dans les deux régions des Hodh Echarghi et El Gharbi, avec une augmentation surprenante de la malnutrition chez les enfants et une incapacité totale des autorités de sécurité alimentaire à gérer la situation fragile de milliers de familles. Selon les rapports en provenance de l’intérieur du pays, la situation risque de se dégrader en hiver avec la propagation des maladies et le déclin du pouvoir d’achat de la population, conséquence de la chute des prix au niveau des marchés de bétail. Face à cette situation, ne se dessine à l’horizon aucune intervention du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) qui reste paralysée depuis quelques années par la mentalité primitive de certains de ses dirigeants. L’agence, qui a été créée pour intervenir dans les zones fragiles et aider les indigents, les agriculteurs et les familles pauvres, s’est transformée en un grand magasin visant à développer le pouvoir d’achat de certains grands fournisseurs au détriment de l’intervention au profit des populations dans les zones défavorisées. Les vivres destinés à être distribués gratuitement à la population (riz et dattes) sont vendus sur le marché en grande quantité pour que leur valeur serve à alimenter d’autres projets qui ne correspondent pas à la réalité sociale complexe en Mauritanie. Depuis sa nomination, la commissaire à la sécurité alimentaire n’a pas visité les régions de l’Est du pays. Elle a effectué une tournée fructueuse dans l’Adrar, sa région natale et se contente de suivre la situation du pays depuis son bureau, situé en face des états majors à Nouakchott. Source :http://zahraa.mr/node/14541 via adrar-info