Lorsqu’en 2008, le général Mohamed Ould Abdel Aziz et sa junte décident de faire tomber Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le premier président élu démocratiquement pour conserver leurs privilèges, le rebelle en chef avait brandi des slogans pour amadouer les citoyens ordinaires et contenir la colère d’une très forte contestation populaire dont les diverses forces de l’opposition de l’époque étaient la locomotive.