Il a été noté dans notre pays, une recrudescence de la violation des libertés individuelles et collectives sur un fond de prétextes et d’accusations visant à diaboliser les victimes.
Ces victimes ont connu les pires accusations fantaisistes et fallacieuses qui cachent mal des règlements de compte érigés en épée de Damoclès à l’endroit de citoyens dont la liste devient de plus en plus longue.
C’est ainsi que le dernier épisode dont ont été victimes l’ancien président du patronat mauritanien Mohamed Ould Bouamatou et Mohamed Ould Debagh et qui a surpris toute l’opinion publique en est une illustration notoire tant les personnes dont les avoirs ont été confisqués soutiennent des œuvres sociales surtout au bénéfice de toutes les couches de la population, mais surtout les plus démunis, à l’instar des travailleurs.
En effet, l’hôpital privé Ophtalmologique de la Fondation Bouamatou est une réponse en soins de santé intenses et d’utilité publique face aux sollicitations des citoyens face à leur pouvoir d’achat de plus en plus faible devant la cherté de la vie à cause des hausses répétitives des prix et des taxes sur tous les produits de première nécessité.
La CGTM condamne l’atteinte aux libertés fondamentales qui prennent de l’ampleur et qui vise à priver les citoyens de leur liberté de penser et d’agir.
Nous lançons un appel aux pouvoirs publics d’œuvrer pour une paix sociale garante de tout développement et de permettre la liberté de conscience et d’expression à tous les citoyens, en mettant fin aux harcèlements fréquents dont sont victimes tous ceux qui ont un point de vue sur la marche de notre pays.
Tous les citoyens et leurs biens doivent être protégés par l’Etat, et la justice de notre pays est un instrument précieux de préservation de l’égalité et de l’intégrité des populations qui doit être protégée contre toutes les atteintes à sa souveraineté.
Nouakchott, le 25 août 2018
Le Comité exécutif de la CGTM