
Un ami avait récemment affirmé que l’affaire du meurtre de Zeini a été surmédiatisée parce qu’il est issu d’un milieu social donné. Il a rajouté, mine de rien, que le défunt n’était pas la première victime de l’injustice ni n’en serait la dernière. Cette sortie de mon ami est d’autant plus malheureuse qu’inappropriée. Invoquer la fréquence de l’injustice pour justifier sa désolidarisation d’un cas isolé relève de l’insouciance.