Entamées depuis quelques jours, les opérations d'implantation de l'Union pour la République (UPR), principal parti de la majorité, suscitent une vague d'indignation au sein de l'opposition. Des collectes suspectes de pièces d'identité sont à l'origine des protestations.
Une fois de plus les agissements du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz donnent raison à l’ancien président du Patronat Ahmed Baba Ould Azizi qui avait préféré être évincé plutôt que jouer le rôle de collecteur de fond au profit du locataire du palais présidentiel.
A la suite du Droit de réponse que nous avions adressé à Jeune Afrique, un certain nombre de sites proches du régime s’en sont pris à nous, mettant en doute notre version à savoir qu’une procédure exceptionnelle avait été adoptée en vue de notre inculpation et notre placement sous contrôle judiciaire. En effet nous avons été auditionnés le vendredi 1er Septembre entre 6 heures et 7 heures du matin, jour de la fête du Tabaski.
Depuis des semaines, Nouakchott est le théâtre d’intenses activités dont les auteurs sont engagés dans une entreprise de collecte de cartes d’identité, fait qui, de sources concordantes, semble ne pas épargner les villes de l’intérieur.
Ce phénomène qui va s’amplifiant et se répandant actuellement, viserait les personnes en âge de voter et particulièrement les citoyens issus des milieux défavorisés et de surcroît les moins instruits.
Une délégation du Forum National pour la Démocratie et l’Unité dirigée par Mr Mohamed Ould Moloud, Président en exercice du FNDU, a reçu ce matin 23 Mars 2018 Mr Giacomo DURAZZO ambassadeur de l’Union Européenne à Nouakchott, accompagné du Conseiller chargé des Affaires politiques à l’Ambassade de l’Union Européenne.
Depuis que l’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité présidentielle a annoncé sa campagne d’adhésion, c’est l’ébullition au sein de ses militants et sympathisants. Tous partis en quête du Saint Graal : un nombre conséquent de cartes d’identité pour se constituer d’imposantes unités de base.
Le jeune sénateur Mohamed Ould Ghadda, emprisonné injustement depuis un peu plus de six mois, n’en finit pas de voir son aura grandir. Il est vrai que la prison façonne les hommes politiques et leur donne une envergure insoupçonnée.
Le collège des avocats, mauritaniens et français, assurant la défense des treize sénateurs et sénatrices, des quatre journalistes, des deux syndicalistes et des trois opérateurs économiques, inculpés de corruption active et/ou passive, dans l’affaire dite « treize sénateurs et consorts», a déposé, la semaine dernière, devant le Pôle de lutte contre la corruption une requête tendant à clore le dossier par un non-lieu général pour toutes les personne