Agence Ecofin - Comme ses voisins sahéliens, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes répétitives depuis 2015. Pour y faire face, les autorités militaires mènent des contre-offensives, destinées à freiner la progression des djihadistes.
Au Burkina Faso, une dizaine de combattants terroristes ont été abattus en une semaine. L’information émane d’un communiqué publié par l’armée nationale burkinabé et relayé par plusieurs médias locaux.
Selon les autorités militaires, il s’agit du bilan de plusieurs opérations menées par l’armée contre les groupes djihadistes, entre le 9 et le 16 août. Elles font suite à des attaques menées par ces organisations terroristes contre des soldats et des supplétifs de l’armée, ces derniers jours.
Lors de l’attaque perpétrée contre le détachement militaire de Tankoulaou dans l’est du pays le 9 août, ce sont trois terroristes qui ont été abattus d’après l’armée, alors que l’opération de ratissage qui a suivi a permis de « récupérer de l'armement, des munitions et divers matériels ».
Le 15 août, une autre opération aéroterrestre a été menée, après l’attaque terroriste ayant visé à Beleyanga, des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ces supplétifs de l’armée burkinabé. Elle a abouti à la mort d’une dizaine de terroristes, et à la destruction de plusieurs matériels.
Rappelons que depuis 2015, le Burkina Faso est régulièrement la cible d’attaques djihadistes qui poussent des milliers de personnes à fuir leurs domiciles. Pour faire face à cette crise, le gouvernement a mis en place une stratégie visant à armer des civils volontaires pour leur permettre de défendre les zones difficiles d’accès pour l’armée.
Hélas, ce système tarde à montrer des résultats probants, alors que les attaques djihadistes continuent de croître.
Moutiou Adjibi Nourou