Sahara Médias - Le gouvernement mauritanien a annoncé que la nappe d’Idini, située à l’est de la capitale fournira quotidiennement à celle-ci 20.000 litres d’eau afin de combler le déficit en eau de la plus grande ville de la Mauritanie.
Selon le ministre de l’hydraulique et l’assainissement, Mohamed El Hacen O. Boukhreïss, de nouvelles mesures ont été prises pour combler le déficit en eau de la capitale grâce à la mise en place de conduites sur celle en provenance de la nappe d’Idini afin d’augmenter le débit d’eau à Nouakchott avec une quantité quotidienne de 20.000 litres d’eau.
Le ministre s’exprimait devant l’assemblée nationale en réponse à une question orale du député El Vadil O. Sidati qui demandait des explications à propos du déséquilibre dans la gestion de l’eau, les grands projets en cours de réalisation par le ministère, eu égard à la nature désertique du pays et la rareté de ses ressources en eau menacées.
Le ministre a ajouté que d’autres nouveaux projets ont été envisagés pour approvisionner Nouakchott en eau potable à partir de Beni Naji, près de Keur Macène vers le PK 17 à Nouakchott et le projet Aftout Essahli.
Selon le ministre le projet Aftout Essahli avait été réalisé sur la base de près de 80 litres pour chaque personne à Nouakchott dès son début jusqu’à 2030 et pour une population d’un million cinq cents mille habitants et sur deux bases.
La première est relative au pompage de 150 M3 quotidiennement jusqu’à 2020, avant le montage d’une nouvelle pompe et un nouveau groupe électrogène à Tiguind afin d’acheminer 230 M3, précisant cependant que ce projet n’a jamais été entretenu depuis sa création en 2010.
Le ministre a ajouté que les stations se trouvant à Beni Naji devaient produire 150 M3 alors qu’elles n’en produisent que 120 à cause de l’absence d’entretien, le problème majeur qui est posé, la quatrième pompe qui devait être montée en 2015 tout comme le nouveau groupe électrogène de Tiguind qui devaient être opérationnels en 2020 ne l’ont pas été.
Ould Boukhreïss a enfin considéré que le secteur de l’hydraulique, eu égard aux conditions dans lesquelles il a été mis, est encore dans une situation d’urgence à cause de l’absence d’une vision globale destinée à consolider l’accès aux services de l’eau et l’assainissement, ajoutant que le projet Aftout Essahli dont la première phase s’est achevée a profité à 310 villages et que le département planche actuellement sur une nouvelle extension en direction de 57 nouveaux villages.