La nouvelle de la contamination de l’eau sur le site de la MCM à Akjoujt a très vite le tour de la ville et de ses environs mardi soir, a-t-on constaté sur place.
L’information relayée par le bouche-à-oreille de la contamination de l’eau par des produits utilisés par la société MCM dans le cadre de ses activités minières est à l’origine d’une crainte des populations. L’effet de la rumeur a été tel que certaines sources ont évoqué l’arrêt de la production d’eau le lendemain mercredi.
L’entreprise qui fournit l’eau aux populations avait effectivement, tient-on de plusieurs sources avérées, relevé des anomalies sur l’eau au niveau de son site de pompage.
La menace a cependant été cependant jugulée mardi soir et la contamination circonscrite, en amont, du système de pompage avant que l’eau frelatée ne parvienne chez les ménages par le biais du réseau domestique de distribution d’eau.
La MCM est liée par une convention avec les autorités mauritaniennes par laquelle elle met à la disposition des populations d’Akjoujt, environ 3000 foyers, un minimum vital d’eau d’un volume de 1380 mètre cube/jour. Mais en été les besoins hydriques dépasseraient les 1600 mètres cubes/jour.
Par ailleurs et malgré ses moyens très modestes, la Commune pourvoit elle aux besoins hydriques de près de 7000 personnes dans ces quartiers mal lotis comme Tarhil ou encore les agglomérations environnantes par le biais de camions-citernes.
Des précédents de cas d’eau frelatée au cyanure sont à l’origine de la fausse alerte de mardi soir dans la capitale de l’Inchiri. Aucun cas de contamination humaine n'a été révélé dans cet incident, rappelle-t-on enfin.