Adrar-Info - Dés la fin des vacances judiciaires et la tenue hier, de la première séance concernant le dossier de Cheikh Ridha, les créancieres de ce dernier ont organisé un sit-in devant la présidence de la république pour exiger que la justice traite leur affaire avec toute la diligence requise.
Elles ont expliqué que le Sieur Cheikh Ridha ne doit pas être catalogué et traité en commerçant en faillite. Elles considèrent cela ,comme une parade astucieuse, pour vaquer leur problème et clore l’affaire. Elles demandent que le parquet prenne en considération la déclaration à leur sujet annoncée par le premier ministre devant le parlement
Par la suite, les créancières sont allées organiser un autre sit-in devant le siège du Haut conseil de la fatwa et des recours gracieux. Dans cette institution, les délégués des créancières ont rencontré et soumis leur problème aux présidents et vice président du conseil de la fatwa et des recours gracieux ainsi qu’à certains cadis qui se trouvaient là.
Si ces derniers , les cadis, ont exprimé leur compréhension et soutien aux créancières , le président du haut conseil a, par contre ,indiqué que le dossier Cheikh Ridha est un contentieux entre deux parties ,qui est soumis à la justice et que le Haut conseil ne peut pas traiter.
Mais, comme pour se rétracter , il signifia aux créancières : » par contre, s’il s’agit de prononcer une Fatwa concernant la méthode de transactions utilisée par Cheikh Ridha, il suffit d’en exprimer le désir par écrit et le conseil étudiera la question et rendra son verdict».
Les créancières ne cachent plus leur déception face à toutes ces oreilles de responsables, inaudibles à leur cause et se disent engagées, à continuer à protester avec fermeté mais pacifiquement.
Rédaction Adrar.info